Choisir une pension pour mon cheval ; ou "le parcours du combattant"

 
 
Un titre volontairement provocateur...mais n'est ce pas ce que vous, propriétaires de longue date, ressentez ?

Combien de fois avez vous changé d'établissement alors que vous ne déménagiez pas ? Combien de fois avez vous carrément "claqué la porte" ?

C'est un grand sujet de discution entre propriétaires : La pension, on lui demande tout, on lui reproche tout, et on la veux surtout la moins chère possible.

Petit bilan sur ce que vous pouvez raisonnablement demander à vos pensions, et sur les choses à savoir avant de se mettre en quête......








Vos finances :


Inutile de visiter des pensions à 400 € par mois si vous ne pouvez pas mettre plus de 200 €. Faites d'abords votre "budget cheval", en incluant pension, provision pour véto, maréchal, matériel et cours.
Ensuite idéalement téléphonez aux pensions qui peuvent vous intéresser pour savoir si elles rentrent dans le budget et ne visitez que celle là.

La distance :

Calculez en minutes, pas en kilomètres. Et aux heures où vous viendrez, pas le dimanche à 8h00.
Si vous travaillez votre cheval chaque jour, mieux vaut qu'il soit à 10/20 mn de chez vous.
Si vous venez 2 à 3 fois/semaine, il peut être plus loin, 30 mn par ex.
Au dela d'une heure, il faut prévoir de venir peu souvent ou que cette pension dispose d'atouts vraiment spécifiques justifiant une telle distance; à moins bien sûr que vous n'ayiez beaucoup de temps libre pour les trajets.

Dans votre échantillon pensez à inclure les pensions situées dans le département d'à côté....souvent plus proches qu'on ne le pense !

Les horaires :

Certaines structures ont des horaires rigides, qui ne peuvent pas satisfaire un propriétaire. On vous interdira en effet de venir voir votre cheval le lundi, ou entre 12 et 14 h ou encore le soir après 19h00.

Ou bien vous pourrez venir, mais pas utiliser les installations.

Fuyez ce genre d'établissement.  Il a forcément quelque chose à cacher.

De quel droit vous interdit on de voir votre animal alors que vous réglez les prestations ?
Que le club soit fermé (pas d'enseignement), OUI, tout le monde a droit à du repos. Que vous ne puissiez pas venir monter votre cheval librement ,NON.

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Particulier, club ou écurie privée ?

Un choix important !!

Le particulier est souvent vu comme un passionné, donc on suppose qu'il soignera très bien le cheval et en plus il sera moins cher.

FAUX.
L'expérience prouve que de nombreux particuliers prennent des chevaux uniquement pour arrondir les fins de mois; n'ont pas de compétences sérieuses, souvent des installations défaillantes et incomplètes ( pas de carrière, pharmacie d'urgence limitée à du désinfectant, assurance RC non prise...) et ne prévoient rien lorsqu'ils partent en vacances....enfin si: vous viendrez vous même vous occuper de votre cheval, et du sien au passage. Mais vous réglerez bien souvent quand même la pension de la période .....

Nous avons aussi vécu comme cela l'expérience d'un particulier donnant un seul repas/jour, il fallait aussi gérer seul le nettoyage du parc et des abreuvoirs.....et ses vacances.

Bref, à l'époque c'était moins cher, mais le service était aussi considérablement moindre; en dessous du minimum nécessaire !

De nos jours, les annonces sur Le Bon Coin sont édifiantes: à prestation égale, les particuliers sont souvent aussi chers que les clubs.

Les locations de terrain sans service reviennent actuellement une fortune (additionnez loyer + assurance+ aliment+ installations à aménager et entretenir....aïe !!), et vous transforment en prime en esclave.

Les particuliers "discount" montrent en général les travers que nous avons évoqués.

Quoi qu'il arrive sachez que les particuliers n'ont pas le droit de prendre de pension sans se déclarer; de fait en cas d'accident la chanson est souvent "je lui louais juste le terrain et il me remboursais le foin qu'il prenait pour son cheval" et la responsabilité risque de vous revenir: prenez toujours une  bonne assurance "responsabilité propriétaire d'équidé".

Souvenez vous aussi qu'en cas "d'incompatibilité d'humeur" brutale; vous serez mis dehors manu militari; c'est à dire qu'aucun contrat ne vous protège par un préavis......le préavis a parfois du bon !

Enfin, les conditions sont en général verbales, donc elles peuvent très vite changer et de façon notable.

Les centre équestres :

Associations loi 1901, entreprise individuelle ou société, c'est pareil.

Il s'agit toujours de structures à but réel lucratif; ne soyez pas naïfs.

L'avantage du club : pleins de copains potentiels, souvent des animations stages et cours nombreux; parfois "discountés", en général des infrastructures de travail et d'accueil du cavalier correctes, mais pas toujours !!!

L'inconvénient : Parfois trop d'agitation voire des vols, infrastrustures surchargées surtout pendant les vacances, accès parfois interdit aux carrières lors des leçons (ça se corse encore pendant les stages !!); paddocks pas toujours bien tenus et herbe très rare dans de nombreuses régions. L'alimentation est souvent imposée.
Dans les grandes structures on se sent souvent comme un "numéro".
L'enseignant vous sera imposé, et parfois le maréchal, voire le véto !

Les écuries privées dites "de propriétaires":

Parfois liées à un élevage, jamais à un club (ce sont alors de fausses écuries de proprio, avec tous les travers du club).

L'avantage: calme et sérénité, entretien et installation souvent supérieur  à un club de dimension similaire, rarement plus de 30 places, tout le monde ou presque se connait. En général une écurie sérieuse propose des formules à la carte et libre choix d'enseignant, de maréchal....

L'inconvénient : On se sent parfois un peu seul surtout en hiver lorsqu'il y a moins d'assidus, les leçons peuvent parfois être plus chères, parfois peu d'animations. A moins d'aller dans une très grosse écurie (rare) ou dans un établissement très "chic", il est difficile de trouver un manège olympique couvert......


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Les strutures nouvelles:

Elles doivent être jugées avec plus de tolérance que les établissements installés de longue date. Il est normal que dans une pension âgée de moins de 2 à 3 ans les choses soient encore "à finir" un peu partout. Ce qui est important, c'est que :

-vous puissiez voir des installations déja terminées et de qualité (paddock avec abreuvoir automatique et ratelier, carrière sablée...)
-vous puissiez constater que les équipements manquants sont déja pour partie en travaux
-les clients déja présents vous confirme le dynamisme de la Direction.

Il n'y a rien de choquant par exemple à ce que le chemin d'accès soit en terre battue à un tel stade.

Toutefois, on sera plus exigeant envers les établissements qui se présentent comme "haut de gamme" avec une tarification en rapport.

Les structures anciennes

Il faut être sans pitié sur les pensions installées de longue date. Si, au bout de 3 ou 4 ans, c'est encore "la cour des miracles", sachez que ça le restera ! C'est si courant dans le milieu équestre !

Chemin impraticable sans 4*4, parking boueux, allées sales, paddocks inondés chaque hiver, poubelles qui débordent, sellerie dégoutante et plongée dans le noir quasi total, WC repoussants.....c'est si commun qu'on n'y fait même plus attention.

Si, dans les pensions plus âgées encore, tout semble vieux et défraichit, sachez que ça ne fera probablement qu'empirer. On peut en effet supposer que le Dirigeant préfère prendre pour lui l'argent des pensions plutot que de rénover et améliorer son centre......

Ceux qui vivent dans une caravanes pour "tout donner aux chevaux" :

Ce refrain là je l'ai déja entendu plusieurs fois.

Et à chaque fois pas plus que les chevaux n'étaient en aucun cas mieux traité qu'ailleurs, mais parfois, ils l'étaient encore moins bien !

Feriez vous confiance à une pension canine dont le dirigeant vit sous une tente pour offrir plus d'espaces aux chiens ?

A une nounou qui vit dans un mobil home parce qu'elle dépense (soit disant) tout pour acheter des jouets pour les enfants qu'elle garde ?

NON !!!

Pour votre cheval, c'est pareil !

Bien entendu, une nouvelle pension peut transitoirement avoir ce genre de chose que son terrain car le permis de construire est en cours (2 mois de délai au moins, voire 9 mois dans certaines zones protégées) ou les travaux du logement non terminés.


Mais pas au-delà.

De plus, il y a mobil home et mobil home.

Entre une installation de toute évidence provisoire, mais soignée, et la vieille caravane coincée entre une niche à chien fatiguée, un dépotoir (ferraille, palette, bidons...) et un poulailler d'un autre âge, il y a un monde.....

Si vous trouvez vos hôtes dans ce genre d'hébergement, sachez que ces personnes sont surement en difficultés financières graves (sur endettement par ex) les empêchant d'avoir un logement, soit ne prennent pas assez de pension pour développer une vraie écurie, et vivotent entre minima sociaux et petites rentrées de pensions (parfois au black).

Ou alors, malheureusement, le bénéfice des pensions est utilisée pour se procurer stupéfiants, alcool....ce qui explique les conditions de vie des gérants.

Dans ce contexte, je vous invite à une très grande prudence.......

Renseignez vous sur l'entreprise :

Aujourd'hui sur Internet il existe de nombreux sites, donnant chacun des informations plus ou moins complètes et gratuites sur chaque structure. Il suffit d'avoir le n° siret ou le nom de l'entreprise ou celle du dirigeant.

Vous pourrez ainsi savoir si l'entreprise existe réellement (on a parfois une surprise !!); si elle est en difficultés financières voire si le Juge envisage de la liquider d'office.

Ce genre de précaution est utile car les écuries apparaissent et disparaissent très vite, en laissant les propriétaires dans l'embarras puisqu'ils ont rarement plus de 30 jours pour trouver une autre pension (et il y a 20 autres propriétaires dans le même cas sur l'établissement: la concurrence sera rude !) et faire le transport..

Parfois l'entreprise ne publie pas ses comptes; dans ce cas on ne peut rien savoir sur elle, sauf si le Juge est déja intervenu sur son dossier.


Soyez réalistes :

Par exemple, si en région marseillaise vous désirez une pension à 200 €/mois, ne vous attendez pas à trouver du grand luxe ! Vous allez perdre votre temps et le faire perdre à vos hôtes.

Dans ces gammes de prix, il est normal que votre cheval soit logé en paddock; que le parking et les allées soient en terre battue avec des ornières ou de la boue en hiver, que le manège ne soit ni couvert, ni éclairé.....

Ce qui veut dire que si vous rencontrez un gérant qui a fait l'effort d'aménager son parking  ou d'éclairer sa carrière, vous êtes devant une personne qui a investit au dela de ce que son tarif de prestation exigeait; et c'est donc la preuve d'une recherche de qualité que vous devez remarquer.

Les "très bas prix"

On trouve encore des formules à 100 € environ; en général dédiées aux chevaux retraités et dites "pension pré".

ATTENTION !!

Les mécontents de ce genre de formules sont plus nombreux que les satisfaits ! Cela va du cheval qui perdra 100 Kg en 4 mois à l'abreuvoir vide en Aout par 36 degrés à l'ombre, en passant par les barbelés et les clotures électriques sans électricité !

Si vous avez un poney D ultra rustique; il peut vivre au pré à l'année (à condition qu'il y ai de l'herbe et non pas de la terre battue ou de la neige). Mais n'attendez aucun autre service que la fourniture du pré + eau et une visite par jour au plus. Exigez de l'eau "automatique", c'est indispensable.

Dans tous les autres cas, sachez que votre cheval souffrira très vite.

En effet, compte tenu du prix du foin, des céréales et de la TVA+ taxes diverses + assurance obligatoire et entretien des clotures et prés, un vieux cheval ne peut pas être entretenu pour moins de 80 à 100 €/mois. Donc si votre interlocuteur vous demande 120 €/mois, sachez qu'il gagne net (il faut en effet retrancher les charges sociales) environ 20 €/cheval.....il lui faut donc 60/70 chevaux en pension pour gagner le SMIC !

Un producteur de foin s'en sortira mieux certe, mais le foin coute aussi à produire, et il ne lui faudra "que" 30/35 chevaux pour gagner sa vie maigrement....

Bref, on peut donc comprendre que souvent le cheval peu rustique ne recevra pas assez d'aliment pour se maintenir; car rare sont les pensions retraites à offrir 40 places sérieuses dans des prés à haute qualité nutritive 9 mois sur 12 et encore plus rare sont celles qui font leur foin !

Bien entendu dans ce cas il ne vous fournira pas d'écurie fermée, ni d'installation couteuse; parfois même pas un parking décent ni un tuyau de douche et un box pour les urgences. Que devient votre cheval en cas de colique grave au fait ??

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Et maintenant...en route pour les visites !!


En s'approchant de l'entrée de cette pension :

Des successions de panneaux tapageurs en bord de route sont la preuve d'une mentalité mercantile ou de grosses difficultés à se faire une clientèle stable : méfiance.

Pas de panneau du tout sera la preuve soit que la pension est jeune et préfère investir dans de bons abreuvoirs que dans des accessoires publicitaires (c'est louable); soit qu'elle n'est pas déclarée, soit qu'elle est tellement demandée qu'elle n'a pas besoin de panneau publicitaire !

L'entrée de l'établissement doit toutefois être marqué de façon visible. Un dispositif doit permettre de fermer l'accès à l'extérieur; au moins la nuit. Idéalement un portail, mais une barrière robuste fait aussi l'affaire.

L'entrée doit être agréable, propre, soignée. Cela prouve que le dirigeant veut donner une bonne image de lui.

L'allée est trop souvent bourrée de nids de poule et boueuse à souhait en hiver; à ce titre une allée stabilisée est un plus.

On est arrivé :

Vous trouvez facilement le parking.

Il est lui aussi stabilisé en gravier ou autre, ou en herbe entretenue. Ainsi même en hiver il restera agréable.

L'éclairage par de simples petites bornes LEd est un plus.

Un cheminement aménagé vous amène à l'accueil ou devant le plan du site.


Si vous aviez rendez vous, le responsable est là pour vous accueillir.

Ne demandez pas à une petite structure d'avoir un point accueil permanent avec un salarié dedans : le coût est très lourd et cela fait augmenter trop fortement les pensions des petites écuries. Par contre un gros club doit avoir un bureau ou club house avec un salarié capable de vous renseigner et de vous faire visiter sans rendez vous.

Les rapports humains :

Pour une raison que j'ignore l'accueil  dans les écuries est en général froid; voire "peu intéressé".

Pourtant nous allons devoir vivre ensemble. C'est un bon point de voir le palefrenier vous saluer spontanément; et avec le sourire.

Et même les propriétaires en faire autant, pourquoi pas ?

Dans une grosse écurie, il n'est pas étonnant d'être reçu par le moniteur ou un autre salarié; le Dirigeant ne peut pas être partout à la fois.

Par contre, c'est impardonnable dans une petite écurie si vous avez pris rendez vous ! Cela veut dire que le dirigeant ne s'implique pas du tout dans la gestion "de terrain"; et c'est inquiétant.

Les rapports avec votre interlocuteur doivent être cordiaux. La personne doit être avenante; répondre sans détour à TOUTES vos questions; et prendre du temps. Si vous êtes expédié en 15 mn, mieux vaut passer votre chemin: quel temps vous consacrera ce gérant lorsque vous aurez signé votre contrat ?

Mais n'en veuillez pas à un gérant de petite structure de ne pas vous recevoir un dimanche à midi ou à 19h00 ! Il a aussi droit à une vie normale. Un gérant qui accepte des rdv à des horaires fantaisistes a soit de grosses difficultés financières, soit n'a pas de vie sociale équilibrée et cela aura des répercutions sur son travail tôt ou tard.



Le décor et l'agrément général :

L'endroit est plaisant; pas de poubelle qui déborde ni de mégot de cigarette partout au sol. Pas de crottin éparpillés sur les allées, devant les barres d'attache ou les douches.

La fumière est discrète.

Une prime aux écuries qui auront fait l'effort de planter ou de garder des arbres pour l'environnement comme pour le plaisir de l'ombrage.
A celles qui auront aménagé un petit parterre de fleur ou un carré de gazon pour pique niquer en famille !!

Ne pas négliger l'utilité du mobilier extérieur : quelques chaises, un transat, voire un hamac, une ou 2 tables pour manger, lire ou entretenir son harnachement.

Si vous avez des bambins, une balançoire et un tobogan ou une mini ferme (soignée !!) peuvent être agréables.


Pour ranger votre matériel :

La sellerie des propriétaires doit être séparée de celle du club; c'est un gage important de sécurité contre les vols mais aussi les "emprunts d'office" que l'on vous rend...sales, cassés ou pas du tout !!

Ce problème est majeur dans les centres équestre.

Pour des raisons financières la plupart n'ont pas d'assurance "vol", vous entreposez donc à vos risques et périls !

Certains fournissent un casier fermant à clé, en général facturé en supplément . Quoi qu'il arrive, exigez une sellerie fermant à clé et réellement verrouillée lorsque personne ne l'utilise.

Trop souvent elle est ouverte en permanence, sauf la nuit.

La sellerie devrait avoir un éclairage artificiel minimal et l'autorité du Dirigeant doit suffire à obtenir qu'elle soit rangée.

Le sol n'est bien sûr jamais en terre battue et le bâtiment est bien jointé au sol......sinon bonjour humidité et souris.

Des portes selles sont un plus peu cher et si pratique....exigez les à défaut de casier.


Pour soigner votre cheval :


La pension doit disposer de barres d'attache suffisantes en nombres, éloignement et en solidité.


On doit pouvoir préparer 2 chevaux qui se détestent (ou un  entier et une jument) simultanément grâce à cet éloignement.

Un piquet  planté en terre n'a aucune solidité devant un cheval qui tire un peu. Les barres ou cordes d'attache doivent être scellées dans le béton ou sur des arbres.

En hiver elles doivent être ensoleillées, et ombragées en été (feuillages d'arbes, toiture...)

Une poubelle doit se trouver à côté pour vos papiers; et un containeur avec sa pelle pour les crottins si vous êtes censé les retirer.

Elles doivent être proches de la sellerie et disposer d'un emplacement pour poser proprement vos cuirs

Le sol devra être stabilisé, en herbe ou autre, la boue se forme uniquement en cas d'usage intensif dans les zones vraiment pluvieuses.

Si la barre est couverte cela est toujours un plus en cas de pluie brutale; ainsi qu'un éclairage en cas de soin de nuit (hiver)

A proximité vous devez disposer d'une douche.

Sur dalle rainurée, ou sur sol caoutchouc directement placé sur terre tassée. La douche ne sera jamais en terre ni en pavé sur sol naturel ou sable car cela bougera très vite.

Le point d'attache doit être sérieux, et si possible le cheval encadré par des lices ou autre , sans toutefois vous empêcher de vous dégager si l'animal devient dangereux.

Le drainage efficace doit être vérifié, afin que l'entrée de la douche ou son centre ne se transforme pas en flaque désagréable.

Un lavabo pour laver votre mors est un plus.


Pour longer votre cheval :

Le rond de longe est tellement utile qu'il est sot de choisir une pension qui n'en a pas !

Equipement peu couteux, il fera 12 m au moins de diamètre. 20 mètres maximum. Il faut savoir que "plus grand" n'est pas forcément "mieux". Un rond de 15 m est largement suffisant pour la majorité des propriétaires.

La cloture sera en bois, parpaing, brique ou métal. En aucun cas en ruban de cloture.  La solidité serait nulle et le risque de se prendre un pied dedans réel !

Le sol préalablement mis à plat sera idéalement en sable technique peu épais; drainé et arrosé.

C'est rarement le cas.

vitez toutefois le rond "bricolé" perpétuellement inutilisable car trop boueux, puis trop dur, puis trop pentu, puis les fils ont cassés....le pire rond que j'ai connu étant en ruban de cloture et au sol en...fumier !! Non non, ce n'est pas une blague. Le gérant trouvait ça "souple et bien adhérent". C'était surtout dégoutant mais pas cher....

Vérifiez que le rond est aussi nettoyé  de ses crottins plusieurs fois par semaine. Si le longeur doit le faire, un équipement adapté doit se trouver à côté du rond.

La carrière :

Equipement de base, on peut difficilement concevoir une pension qui n'en a pas !

Même pour un cheval de ballade, il peut y avoir besoin d'une carrière. Aussi fuyez tout établissement qui n'a pas un équipement correct de ce point de vue.

Un espace de 40*20 est le minimum suffisant si vous ne vous intéressez pas tellement à l'obstacle.

Pour sauter, un espace de 30*50 ou plus sera plus adapté; mais sachez qu'il n'y a pas du tout besoin d'une carrière de 5000 m2 pour enchainer un petit parcours si on est au niveau !

En dessous d'un minimum, 2 cavaliers finissent par se gêner et le travail n'est qu'un perpétuel évitement.....20*20 m ce n'est pas une carrière "cheval"; mais "poney"

La lice sera là encore en "dur" et avec une porte qui ferme. Les fils de cloture ne conviennent en aucun cas. Seules les carrières de Dressage aux dimension "concours" peuvent éventuellement être entourées de lisses blanches basses comme celles des concours officiels, à condition que la pension dispose d'une autre carrière à cloture haute et solide.

Le sol doit être en sable technique. Un sol en terre battue est une hérésie: dangereux en cas de pluie car il devient glissant; il est très dur par temps sec et usera le cheval sans parler du choc en cas de chute !

Bien entendu, le drainage devra être sérieux, sans quoi des flaques apparaitront très souvent. Renseignez vous auprès des propriétaires déja présents !!

L'ajout de fibre limite le risque de gel pour les régions concernées. par contre attention aux sols en "déchets divers" (pneus, gaines électriques...) dont certains contiennent de petites particules de métal, ou dégagent des émanations toxiques et sont donc donnés gracieusement aux centres équestres.....

Le sol ne doit pas être trop profond, sans quoi il abimera les tendons. Les crottins doivent être retirés plusieurs fois par semaine; si la pension demande aux cavaliers de le faire, un équipement adapté doit se trouver devant la carrière.

Il doit aussi être arrosé; le sable non arrosé dégage trop de poussière pour être agréable et portant. Là encore votre cheval pourrait déclencher à la longue des soucis respiratoires....surtout si le vent pousse cette poussière vers son paddock !

Un hersage une fois par semaine est en général le minimum; dans un gros centre c'est journalier : demandez à voir le matériel utilisé; s'il n'y en a pas: fuyez !

Une carrière non entretenue devient pleines de bosses, fouillante ou dure selon les endroits, elle draine mal.....

L'éclairage de la carrière est un plus important en hiver. Toutefois, cela n'est utile que si vous montez le soir, sinon vous pouvez faire l'impasse dessus. Attention, parfois l'éclairage installé est inefficace ou payant par monnayeur.

La couverture de la carrière la transforme en manège.  Utile surtout en cas de pluie, neige pour beaucoup, en fait rare sont les cavaliers à venir monter par ces temps, d'autant plus que barre d'attache et allées sont rarement couvertes elles !

Du coup, il sera finalement plus utile en été pour monter à l'ombre. Sauf si bien sur sa conception le transforme en fournaise ! Il doit donc être isolé en toiture ouvert sur les côtés en été, et fermé en hiver.

ATTENTION !!
s'agissant de club, assurez vous de pouvoir utiliser la carrière à loisir même les week end, mercredi et vacances scolaires ! Cela passe forcément par une deuxième carrière ou une très grande installation. De nombreux clubs interdisent l'accès aux propriétaires lors des reprises d'instruction; autant dire que vous ne monterez pas beaucoup à certaines périodes......

L'équipement de carrière :

Indispensable : le montoir, solide sans arête vive.

Un miroir est très plaisant pour dresser et controler sa position surtout si on travaille seul. Mal installé, il va vous éblouir; renseignez vous auprès des autres cavaliers.....

Un jeu d'obstacles divers, du plot pour cavaletti au chandelier décoré en passant par la bache bleue pour marcher dessus, les cones ou le gros baril plastique sont nécessaire pour travailler de façon variée.

Même un cavalier de plat fait passer des barres au sol, un couloir de TREC ou une bache en travail étho ! Une carrière sans ces "obstacles" n'est pas une carrière !!

Les autres équipements :

Bien sûr, l'accès ballade est à vérifier. Même un cheval de CSO a besoin de voir autre chose régulièrement, et le trotting se passe dehors !
 L'accès à plusieurs itinéraires sans goudron doit être possible et facile. Pouvoir partir sur des boucles de plusieurs jours est fondamental si vous êtes fan d'extérieur.

La pension selon son standing peut aussi vous proposer un marcheur automatique, un rond d'Havrincourt, un Cross, une piscine kiné, un solarium....à voir selon vos besoin réels, car tout ceci à bien entendu un coût ! Vérifiez d'ailleurs qu'il ne s'agit pas d'options payantes en sus de votre pension.

Les installations de repos de votre cheval : pré, paddock, boxes.

La pension doit vous offrir plusieurs formules, car ce qui vous convient aujourd'hui ne conviendra peut être plus demain (poulinage, accident...).

Parc individuel ou collectif, box + paddock; pré......

La présence d'au moins un box sanitaire est indispensable. Il peut s'agir d'un simple abri de pré "fermé sur 3 côtés" auquel on aura mis une barrière solide en bois ou galvanisé et un abreuvoir automatique (qui marche).

Les clotures doivent être robustes; avec de gros poteaux ou prises sur des arbres vivants. Vérifiez qu'elles sont électrifiées 24/24h, car ce n'est pas toujours le cas, surtout dans les clubs accueillant des enfants.


Les petits paddocks doivent être nettoyés régulièrement.

Les abreuvoirs doivent être de type automatique. Vu le coût rien ne justifie qu'une pension installée depuis 1 ou 2 ans en soit encore à la citerne ou à tirer un tuyau chaque matin !

Les rations doivent être données dans des mangeoires ou des seaux pour prévenir les coliques de sable.

Les rateliers à foin sont indispensables pour l'hygiène de distribution du fourrage; ils évitent que le cheval piétine une partie de sa ration ; puis mange ce foin souillé ou qu'il s'entasse dans un mélange foin/crottin/urine/boue puant !!

Le cheval devra accéder au ratelier par le coté, il ne devra pas recevoir de foin dans les yeux ni devoir lever la tête pour manger. Des dalles anti boue autour du ratelier sont un plus

Si l'on vous vend une pension"prés", assurez vous que ce sont de vraies patures; donc vertes toute l'année et entretenues (irrigation, hersage, désinfection, destruction des plantes toxiques...). Attention dans la majorité des cas un apport de foin voire de foin + grain sera nécessaire en hiver: est ce compris dans le tarif affiché ?

Pré ou paddock doivent disposer d'un ombrage pour l'été; il est inacceptable de voir des chevaux en plein "cagnard", comme c'est si courant par exemple dans le Var !

Un grand arbre sera très correct, souvent même plus efficace qu'un abri "en dur" qui se transforme parfois en étuve.

Un cheval peut faire un "coup de chaleur" mortel dans ce contexte, et il serait un peu hypocrite d'aller incriminer la pension alors que vous avez vous même laché votre cheval dans ce paddock brulant !

Si vous désirez un box, 3*3 m est le minimum.  Insuffisant pour un grand cheval ou si votre cheval ne sort pas. De nos jours, une pension box devrait toujours offrir une sortie journalière au pré ou au paddock, au moins pour 3 à 4 heures.

Le box devra donner sur l'extérieur, fuyez ces "barns" très décoratives mais où le cheval ne peut regarder que le mur d'en face (ou le box d'en face, variante) Une fenêtre sur l'extérieur offrira occupation et aération salutaire.

Attention à la toiture non isolée qui surchauffe le box en été.

La litière est indispensable. Le reste n'est qu'économie au profit du club, pas de votre cheval. La paille reste une excellente litière, en couche de 30 cm environ. A défaut le copeaux ou autre. Quoi qu'il arrive le sol ne doit pas être visible et la litière nettoyée chaque jour.

Les abris de paddock aussi peuvent être paillés; mais cela est rarement proposé malgré le confort offert surtout en hiver.

La nourriture de votre cheval :

On regarde bien trop rarement ce que notre cheval mangera; on préfère regarder si le club hourse est sympa.

Grave erreur.

Votre pension doit proposer du foin; et non pas de la paille comme fourrage de base. Il doit être donné à volonté ou au moins 2 à 3 fois/jour, en quantité généreuse.

Aucun cheval ne devrait se contenter de 2*1 pli par jour !

Le foin de Crau convient bien aux chevaux très sportif et aux poulinières, mais mal aux chevaux de loisir et de petite compétition. De même que le foin de luzerne donnés toute l'année.

Le foin doit être stocké dans des serres ou abris; et la pension doit pouvoir en stocker une quantité suffisante pour tenir plusieurs mois. Dans le cas contraire, le foin peut pourir et comment fera la pension si elle ne stocke quasi rien alors que les fournisseurs n'en ont presque plus dès le mois de Janvier ??

Votre cheval sera privé de foin par "force majeure", il devra se contenter de paille ou la pension vous réclamera un gros supplément "spécial pénurie".

Une belle paille pourra compléter un foin, par exemple pour les chevaux obèses afin de ne pas trop les frustrer

Si votre cheval  a besoin d'un complément, veillez à ce qu'on vous propose plusieurs options; en particulier fuyez ces pensions qui vous propose du granulé bas de gamme ou "rien".
Il existe de bons produits industriels, comme Dynavena par exemple, et d'excellents, comme Reverdy. Ils sont meilleurs que l'orge; et de loin. Mais mieux vaut de l'orge trempée qu'un granulé bidon comme on en  trouve presque partout......cela suffira pour un cheval adulte au travail léger.

Un repas ne doit jamais dépasser 4 L. Si votre cheval a un bon foin en quantité adaptée, il serait étonnant qu'il ai besoin de plus de 4 à 6 L/jour, en travaillant. N'oubliez pas que le concentré fait le lit des tics et autres ulcères, alors que le foin est bon pour le moral et la digestion de votre cheval !

N'oubliez jamais qui paye le véto en cas de colique ou d'ulcère.....


Enfin, les pensions se préoccupent rarement de la pierre à sel; donnez un bon point à celle qui vous la propose dans son forfait.

Du même ordre, le "CMV" (complément minéral vitaminé) doit toujours être ajouté chaque jour en ration traditionnelle (orge, avoine, maïs..avec foin.): une pension qui n'en rajoute pas est incompétente techniquement ou joue avec la santé de votre cheval ! Demandez à voir le bidon.....

Si vous devez rajouter des "cures" diverses, pensez que cela augmente votre budget mensuel réel....ne vaut il pas mieux aller dans une pension qui fait les choses bien ?

Votre confort personnel :

Vous allez passer du temps dans votre pension, il faut donc y aller avec plaisir, et avoir envie d'y flaner un peu.

Un WC semble un équipement a exiger pour tout établissement dans l'année de son ouverture; il sera PROPRE et avec du papier.
Un vestiaire est un plus,  une douche est un luxe enviable !

Un club house propre et lumineux; frais en été et chaud en hiver fera plaisir, surtout s'il compte un canapé,  un poele à bois; une petite bibliothèque, un frigo, une table et des chaises.
Dans un grand établissement, un bar voire un restaurant ne sont pas rares.

Un jardin d'agrément avec un petit bassin ou des jeux d'enfants, une mini ferme propre, un barbecuedu mobilier de jardin et de l'ombre en été sera un plus très appréciable si vous êtes de naturel sociable ou contemplatif.

Enfin, l'éclairage d'ambiance de l'établissement reste un plus, surtout les parkings, allées, écuries...

Les dispositifs "d'urgence"

S'il y a des écuries, regardez les extincteurs !! Ca ne sert à rien jusqu'au jour où il y a le feu !

Un écurie doit en être équipée, c'est obligatoire; c'est la loi. Et bien sûr la Direction doit y faire respecter une interdiction totale de fumer.

Par ailleurs, lorsqu'il s'agit d'un batiment, il doit y avoir une issue chevaux de part et d'autre; et non pas un cul de sac. Mieux: les boxes qui donnent sur l'extérieur directement.

Concernant les urgences vétérinaires; il faut que le gérant ou un autre responsable compétent soit joignable 24h/24 et 7J/7 via un portable dédié.

Le fait de vivre sur place ne suffit pas (c'est même d 'un intéret assez relatif: la nuit les gens dorment; ils ne font pas de ronde, c'est du pipot pour gens naïfs et les pigeons sont nombreux il parait !).
La personne, comme vous, fait des courses, visite sa famille ou part en ballade. Elle doit être joignable même dans ces moments là, car les catastrophes arrivent toujours lorsque le responsable s'est absenté 2 heures.

Fuyez donc l'établissement qui ne vous donne qu'un numéro de fixe avec répondeur ou dont le portable est éteint (ou ne répond plus même si vous laissez un message alarmant) en dehors des heures ouvrables.

Comprenez cependant qu'un responsable, comme vous, prend des douches, va à la piscine ou à la plage; chez le médecin.... et là il ne peut pas vous répondre; c'est du bon sens !

De plus, l'écurie doit disposer d'une vraie pharmacie d'urgence avec anti spasmodique, bandes de contention (suspiçion de fracture ou entorse), calmants, compresses stériles, thermomètre.....Un bidon de Bétadine, du coton et des pansements ne suffisent en aucun cas.

Enfin, nous vous déconseillons totalement de choisir un écurie ne disposant pas d'un moyen de transport personnel toujours stationné sur place. En cas de colique grave, perdre 30 minutes à chercher un transport (ou à aller rapatrier le van et le 4*4 stocké chez un pote bien sûr absent) suffit à condamner votre cheval !

Le contrat :

N'acceptez pas de pension sans contrat.

Il vous protège; même s'il vous oblige aussi à certaines choses.

Il évite de vous voir foutu dehors avec 48 h de préavis. Il évite de voir votre cheval vivre au paddock sans abri alors que vous avez réglé une pension box....mais on aime plus votre gueule...il évite que votre cheval disparaisse "dans la nature" ou se sauve une nuit en tuant un automobiliste et que le particulier qui le gardait vous raconte qu'il ne vous connait pas !

Le contrat doit spécifier nom et adresse de la pension; vos noms et adresse, le cheval détenu, la formule choisies et options. Il faut y faire préciser le statut de votre matériel déposé (assuré ou pas), le réglement intérieur (lisez le !!) avec les sanctions prévues et le préavis de départ applicable.

Un mois est un préavis classique. Pas de préavis est risqué (pour vous). 2 mois est un préavis long qui peut se justifier dans certaines formules spéciales. Au delà de 2 mois; refusez le contrat c'est un piège à gogo !

Un dépôt de garantie encaissé est demandé de plus en plus souvent, suite aux nombreux impayés dans la filière. Il est de 1 mois de pension maximum en général; de toute façon n'acceptez pas de verser plus que la durée du préavis.

Enfin, il est normal que la pension désire détenir le livret de votre cheval: la loi exige qu'elle puisse le présenter sans délai à toute requête d'un contrôleur des services vétérinaires ou autre autorité. De même la pension vous demandera où était votre cheval avant; et où il va en cas de départ: son registre doit contenir ces informations, c'est la loi; pas une curiosité malsaine de sa part.

Quoi qu'il en soit ,sachez que la pension parfaite est une sorte de Licorne....on la cherche mais on ne la trouve pas. Alors soyez exigeant sur le principal (alimentation, installations de travail, propreté générale, assurance, contrat), et un peu plus souple sur le reste.....sans tomber dans le boui-boui bien sûr !



Maintenant faites votre choix de la "bonne pension" et soyez vous même un bon client !!

Nous demandons tout à nos pensions, mais nous même nous sommes souvent de bien mauvais clients !

Le nerf de la guerre : l'argent ! Votre pension ne peut rien faire de bien si elle n'a pas de revenus.

Réglez donc ce que vous devez et dans les délais qui vous sont donnés. Si vous rencontrez des problèmes; signalez le à la pension plutot que de faire trainer.

Ne négociez pas les tarifs; c'est le meilleur moyen pour que votre cheval ai le plus mauvais paddock, le plus mauvais foin et vous la place en sellerie la pire.
Une écurie sérieuse et économiquement saine ne négociera pas de toute façon !

Respectez votre contrat de pension; et notamment donnez préavis si vous n'êtes plus satisfait et désirez partir, plutot que de vous enfuir une nuit en créant un contentieux.

Mais parlez en avant à la pension: parfois le gérant ne se sera pas rendu compte de ce qui ne va pas (ou plus); et le dialogue peut tout changer !

Sur place, ne gaspillez pas l'eau et l'électricité au motif que vous réglez une prestation: l'environnement vous dira merci et votre pension augmentera moins au fil des ans !

Respectez le réglement intérieur que vous avez accepté en prenant la place de pension.

Ne cassez rien, et si vous cassez signalez le et remplacez l'objet.

Utilisez le matériel comme il doit l'être. Une lice de carrière n'est pas une balançoire pour enfant; un rond de longe n'est pas un endroit pour faire un chateau de sable; vous n'avez pas à vous asseoir sur les poubelles ni à laver votre voiture dans la douche des chevaux (vécu !!)

Soyez poli avec tout le monde, ne laissez pas votre chien divaguer  (ramassez ses crottes !)ou vos enfants ennuyer tous les clients par leurs cris ou leurs courses effrénées.

Ne dérangez pas le responsable sur son portable d'urgence pour tout et n'importe quoi. Vous avez oublié votre IPad à la sellerie ? Retournez y ! Ce n'est pas à lui de se déranger pour votre étourderie.
Vous ne savez pas comment résoudre un problème technique de monte ? Vous le lui demanderez demain quand vous le croiserez...mais votre moniteur n'est il pas plus compétent pour cela ?

Ne monopolisez pas la barre d'attache et rangez votre emplacement en sellerie afin que chacun puisse trouver une place.

Bien entendu, ne laissez pas votre cheval en liberté dans le rond de longe ou ailleurs car d'autres veulent peut être utiliser l'installation !
En carrière, respectez les régles de priorité et assurez vous de ne pas déranger lorsque vous voulez sauter alors que d'autres dressent ou l'inverse.


 
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